Martin Bonheur

FELIX JérÎme, LOUIS Stéphane

Agathe a 23 ans, et fleurit comme chaque annĂ©e la tombe de son pĂšre. Sa mĂšre lui apprend alors que celui-ci n’a jamais Ă©tĂ© mort : elle l’avait quittĂ© ne voulant pas Ă©pouser un monstre d’égoĂŻsme, qui ne pensait qu’à son gĂ©nie de l’écriture. Prenant une semaine de vacances, voilĂ  Agathe partie Ă  Veules-les-roses sur la cĂŽte normande afin de dĂ©couvrir ce pĂšre. Mais un port normand en octobre c’est le dĂ©sert
 Il n’y a que des vieux, et un drĂŽle de grand Duduche, Martin, jardinier des villas abandonnĂ©es et factotum de tous les retraitĂ©s. Si Agathe croise Martin, ce n’est pas le coup de foudre, pas plus qu’avec son pĂšre au caractĂšre si bien dĂ©crit par sa mĂšre. Mais des anges locaux veillent, et tous ont un coeur prĂȘt pour l’aventure !

 

Un tel titre, ce ne peut ĂȘtre qu’une histoire Ă  l’eau de rose, et c’est le cas ! MalgrĂ© cela, une innocence baigne cette histoire invraisemblable qui nous tient jusqu’au happy end. Le dessin est simple, naĂŻf, et excelle dans les portraits de tous ces retraitĂ©s, dans la peinture de ce petit village aux bonheurs simples. À conseiller Ă  ceux qui aiment les belles histoires et les beaux sentiments. (Br.A. et C.D.)

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