Deux femmes s’aiment et désirent des enfants. Géraldine naît et c’est le début d’une aventure réussie, malgré les préjugés, grâce à l’amour que lui prodiguent ses deux mères. Elle a vingt ans quand son « parent social », mais non biologique, fait le récit de son histoire. À partir de cet exemple personnel qu’elle prétend complètement réussi, Brigitte Célier prend le contre-pied de la thèse défendue par Béatrice Bourges (Cf. dans ce même numéro L’homoparentalité en question : et l’enfant dans tout ça ?) et fait un plaidoyer en faveur d’un changement de législation en matière de mariage et de parentalité. Les couples homosexuels n’ont pas les mêmes droits que les autres alors qu’ils sont souvent plus capables d’avoir ou d’adopter des enfants. La sécurité de l’enfant est en jeu. Pour elle, sa fille n’a pas souffert du manque de repères masculins, est équilibrée, n’a aucun problème d’identité, a une vie affective parfaitement normale. Peut-on tirer des conclusions générales d’un exemple spécifique ?
Maman, Mamour, ses deux mamans : grandir dans une famille homoparentale
CÉLIER Brigitte