La soixantaine, Dany Dubois est boulangĂšre et Ă©crivain. Elle est maniaque, habite en pavillon dans un petit village des PyrĂ©nĂ©es et partage sa vie entre ses chats et Camille. Dans ses monologues, elle se rĂ©volte contre Dieu, les hommes politiques, le rĂ©chauffement de la planĂšte, les maisons de retraite, les adversaires du mariage pour tous et bien dâautres choses encore. Lorsque sa voisine, la trĂšs Ă©lĂ©gante Madame Edmonson disparaĂźt avec son chat Dorothy, elle mĂšne son enquĂȘte. DaniĂšle Saint-Bois a des Ă©tats dâĂąme. Dans son dernier roman (Villa Bianca, NB juin 2012), elle en faisait dĂ©jĂ part Ă son lecteur avec une verve toute particuliĂšre. Si lâintrigue de la disparition de la voisine est un fil rouge qui donne lieu Ă des suppositions invraisemblables, ses Ă©lucubrations ne sont pas dĂ©nuĂ©es dâhumour. Adversaire de la langue de bois, elle brosse un portrait de notre sociĂ©tĂ© politiquement incorrect et satirique. De nombreuses citations de lâEcclĂ©siaste et de Proust alourdissent cependant le rĂ©cit qui, sâil fait sourire parfois, fait aussi grincer des dents.
Ma voisine a disparu
SAINT-BOIS DaniĂšle
