Lucienne 1853 (Bouche d’ombre ; 3)

MARTINEZ Carole, BEGON Maud

Lucienne, la lavandiĂšre, a pour amie une petite fille. Cette rousse est un fantĂŽme facĂ©tieux. C’est elle qui fait parler la table de Victor Hugo, en se faisant passer pour LĂ©opoldine, sa chĂšre dĂ©funte. Un jour son chat, s’emmĂȘlant les pattes dans le tracĂ© cardiaque d’un vivant, se trouve transportĂ© bien des annĂ©es aprĂšs, dans la chambre d’hĂŽpital de Nassim. S’allongeant sur lui, il l’étouffe. Lou ne le voit pas, mais veut sauver son ami. Elle rencontre un mĂ©decin dĂ©jĂ  mort mais pas encore parti qui, par l’hypnose, la fait remonter vers Lucienne. Pourront-t-elles dĂ©mĂȘler les fils imbriquĂ©s de la mort et de la vie ?   Traversant le temps et l’espace, le rĂ©cit, dense et parfois Ă©nigmatique, mĂȘle le spiritisme et l’hypnose pour montrer des revenants sympathiques et attentionnĂ©s. Ils ont une tĂąche Ă  finir avant de rejoindre dĂ©finitivement la lumiĂšre du monde des morts. Le dessin, façon crayon aquarellĂ©, contribue, par son humour et sa lĂ©gĂšretĂ©, Ă  faire aimer ce troisiĂšme tome d’une sĂ©rie, qui se comprend mieux si l’on a lu les premiers Ă©pisodes. De quoi enchanter les Ăąmes de poĂšte. (Br.A. et P.P.)