L’onyx rose

Le torero Ignatio tombe amoureux d’une belle musulmane et l’épouse. Il s’enrichit après avoir découvert des pierres précieuses. Tous deux parcourent le monde en aéronef. Au-dessus de Buckingham Palace Betzabé accouche d’un bébé que la reine veut garder et étouffe la jeune mère avec une pastille de menthe. Ignatio prélève quelques cellules de sa compagne, bientôt mises en culture. Brigitte Fontaine, chanteuse née en 1939, contestataire, rebelle à tout, fait partie du mouvement Underground. Elle aborde le théâtre puis l’écriture dans un style totalement déjanté, surréaliste voire abracadabrant. Dans ce récit, qui se veut poétique et s’apparente à un conte fantastique, il est difficile, parfois impossible, de se laisser accrocher par ce délire verbal, souvent argotique. La lecture s’enfonce peu à peu dans un brouillard épais même si quelques trouvailles amusantes offrent des éclaircies bienvenues… L’Onyx rose est un exemple de la littérature lumpen, inspirée des écrits de Karl Marx, et réservée à un public averti. (E.Ca. et A.-M.D.)