L’honneur des Bastide

ONAGLIA Frédérick d'

1911 en Avignon, Virgile Bastide, propriétaire d’une célèbre manufacture de cotons imprimés, a bien du mal à se remettre de la mort de son fils aîné en qui il avait mis tous ses espoirs. Il ne lui reste plus qu’Apolline, sa fille, et Martial son fils avec lequel il ne s’entend pas. De plus, les affaires ne vont pas fort : les ateliers ferment les uns après les autres… Virgile aime à se retrouver sur la Riviera où il possède une propriété, surtout parce qu’il s’est lié d’amitié avec Nathanaël Braunstein, un riche banquier juif. Ce dernier, devant les difficultés financières de son ami, s’est promis de l’aider. Virgile rencontre alors Tatiana une émigrée russe dont il tombe amoureux, mais c’est sans compter sur la cupidité et la haine de Martial qui fera tout pour anéantir son père.

 

On retrouve amours, ambitions, rebondissements, comme dans le précédent roman de Frédérick d’Onaglia (L’héritière des Montauban, NB juin 2006), dans cette Provence que l’auteur affectionne particulièrement. Mais ici, les acteurs deviennent à ce point attachants et familiers que l’on suit avec intérêt leurs douloureux destins face aux trahisons, aux amours contrariées et aux ambitions démesurées.