Marc, le célèbre et riche photographe de mode, le don Juan des studios de photos, n’en finit plus d’étonner ses meilleurs amis. À peine ont-ils accepté d’être les témoins de son mariage avec une inconnue qu’il trouve la mort dans un accident de voiture. Que dire à cette fiancée chinoise dont ils ne connaissent que le nom et le numéro de vol ? Aucune des versions imaginées ne résiste aux charmes de cette beauté au français impeccable qui débarque à Paris.
La mort est l’un des thèmes de l’auteur et agit ici comme un électrochoc. Quant à la fiancée dotée de toutes les qualités, sensible, fine, intelligente, artiste et même experte en Rolls-Royce de collection, est-elle une séductrice manipulatrice ou bien use-t-elle de ses atouts pour servir de révélateur de talents enfouis ou abandonnés ? Didier Van Cauwelaert (La maison des lumières, NB mai 2009) a l’écriture facile et fluide, l’humour qui convient à chaque situation, mais l’agacement gagne vite au fil des platitudes. Où est donc passée l’épaisseur des romans primés de cet auteur populaire ?