Les petits mondes

Tandis que Pablo aime s’isoler dans sa cabane, Frank et Méline se passionnent pour la construction de machines fantastiques directement inspirées de leur imagination fertile. Léo est captivé par les animaux, Clara par l’astronomie. Bref : chacun a son espace à lui pour rêver, grandir, se construire. Enfants différents, goûts et petits bonheurs différents. L’idée est très certainement de mettre en valeur le principe que la richesse de l’ensemble réside dans la particularité de chacun. Certes l’image des branches d’un arbre qui se nourrissent de la sève d’un tronc unique pour se ramifier, fleurir et porter des fruits est bien choisie et la vision du monde qu’elle sous-entend est idéale, voire idéaliste (hélas)! Cependant, la notion est difficile à capter quand on a entre 3 et 6 ans même si l’illustration est, quant à elle, tout à fait accessible : légèrement stylisée, dans des teintes à la fois douces et pimpantes, elle dégage de la tendresse et de la bonne humeur. (M.-F.L.-G.)