Les matinées d’Hercule

PRUDHOMME Sylvain

Hercule devrait se lever mais il est si bien dans son lit douillet. Il est un poulpe, un esquimau, un jardinier… Hercule divague, voilà, il va se lever, boire un café mais, prisonnier de son lit, Hercule rêve, voyage, cauchemarde, se raconte des histoires. Explorateur du fond du lit ! Ses interrogations ricochent sur d’autres questions sans réponse et font plonger le lecteur dans un endormissement profond.  Face à la banalité des sujets de rêverie d’Hercule, prenons-nous à rêver que Sylvain Prudhomme, pour ce premier roman, ait eu le talent d’Ivan Gontcharov qui, avec Oblomov, inventa le type littéraire du paresseux. Un style fluide et une dose d’humour animent un peu la lecture de ce long monologue.