Un grand-pĂšre, le narrateur, reste dĂ©sespĂ©rĂ©ment accrochĂ© Ă un cocotier tandis que sa petite-fille de quatre ans est emportĂ©e par la mer⊠Comment regarder en face sa fille et son gendre, leur dire la mort de Juliette dans ce monstrueux raz-de-marĂ©e du 26 dĂ©cembre 2004 ? Dans ce premier livre, Philippe Gilbert raconte comment il s’est pris de passion pour un village de pĂȘcheurs du Sri Lanka, s’attachant aux habitants, y faisant construire un bungalow pour des vacances rĂ©guliĂšres depuis vingt ans ; et puis c’est le drame⊠L’auteur y retourne pour aider Ă la reconstruction et s’insurge contre les ONG absentes ou maladroites, selon lui. Des souvenirs intimes, de la douceur, de la retenue : l’amour de ce pays se rĂ©vĂšle au fil des pages. Il s’agit bien d’un tĂ©moignage, en soi trĂšs respectable, mais qui n’apporte rien de nouveau.
Les larmes de Ceylan.
GILBERT Philippe
