Les hirondelles du printemps africain : ma rencontre avec Ely Ould Mohamed Vall, le père de la démocratie mauritanienne

KELMAN Gaston

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Je suis noir et je n’aime pas le manioc (N.B. mai 2004) naviguait déjà à contre-courant des idées reçues sur l’immigration africaine. Dans ce nouvel essai, Gaston Kelman, écrivain d’origine camerounaise, ancien directeur de l’Observatoire Urbain d’Évry, déplore l’évasion de la jeunesse africaine vers l’Europe. Il dénonce avec vigueur les causes culturelles du sous-développement et plaide pour une Afrique plurielle au-delà des luttes tribales et des désillusions. D’une écriture alerte et avec un sérieux non dénué d’humour et de provocation, il appelle un printemps de la démocratie en Afrique en rapportant, pour exemple, un long dialogue avec Ely Ould Mohamed Vall. Celui-ci, après le coup d’État de 2005, a bâti, en dix-neuf mois et avec le soutien de la population, les fondements démocratiques de la Mauritanie, puis s’est retiré du pouvoir.

 

Cet entretien avec un homme qui ne rejette pas sa culture occidentale est un témoignage, plutôt hagiographique, retraçant au fil du discours l’histoire récente de la Mauritanie et précisant les mesures politiques mises en place. Pour Gaston Kelman, c’est la preuve qu’il est possible que l’Afrique s’éveille si l’Africain fait confiance à l’Africain.