Les Genoux Écorchés

VOURCH Philippe

Michel, la quarantaine, revoit son enfance bretonne, marquée par la mort de son père alors qu’il avait onze ans. Il était d’autant plus proche de lui, qu’il était le seul garçon de la famille. Il l’accompagnait à la pêche, l’assistait dans ses bricolages, passait le plus de temps possible avec lui. Ce sont ces souvenirs qu’il raconte, les journées au bord de la mer avec la Simca Aronde, les séjours chez les grands-parents, les moments où son père venait le voir dans sa chambre… Dans ce court premier roman en forme de récit, où les bribes de souvenirs reviennent dans le désordre, l’auteur ne fait certes pas preuve d’originalité dans le choix du thème. Cependant le style simple et maîtrisé exprime avec sensibilité les sentiments forts qui relient père et fils. La peinture d’une jeunesse des années soixante-dix dans une Bretagne profonde peut séduire par son côté rétro rendu avec justesse.(B.D. et L.K.)