Les derniers jours de Paris

Un matin de printemps, la Seine déborde à Paris en une crue géante qui affole les populations. Simultanément, cinq bébés sont enlevés. Sylvain Masson, professeur à la Sorbonne, soupçonne sa mère, Gervaise, conservateur du Jardin des Plantes, d’être impliquée dans ces deux catastrophes. Avec Trinité, quatorze ans, surdouée et témoin indirect de l’un des kidnappings, il arpente Paris en surface, puis accède à un monde souterrain de carrières et de catacombes les amenant sur l’ancien lit de la Bièvre. Après un long et tragique périple, ils découvriront le secret millénaire et ahurissant qui est à l’origine des événements dramatiques contemporains. 

Ce journaliste et écrivain confirmé, trentenaire, faisait déjà preuve d’une imagination fertile dans Les Orphelins du Mal (NB juin 2007). Il se surpasse dans cette aventure parisienne intra-terrestre qui de rebondissements en coups de théâtre captive, initialement, pour laisser progressivement place à un sentiment d’incrédulité renforcé par un dénouement, certes sympathique, mais extravagant. Un style familier, vif, parfois négligé, porte cependant bien le suspense de ce roman qui baigne dans l’irrationnel d’un monde souterrain idyllique, résurgence d’un paradis perdu.