Les clavicules de Salomon (Crèvecoeur ; 3)

DUCHÊNE Martin, DUCHÊNE Nicolas

Compliqué et tortueux, le tome 2 de ce polar (La rose Noire, NB septembre 2008) intriguait. Quatre victimes, deux assassins : le colosse Crèvecoeur et une femme tatouée. À Bruxelles, le commissaire Bury et ses limiers découvrent ce qu’avaient en commun les quatre assassinés : membres d’un cercle d’occultisme lors de leurs études à Louvain, ils avaient rapporté d’un voyage à Pétra une stèle, ‘’Les clavicules de Salomon’’, à l’étrange pouvoir…

 

Demi réussite pour ce tome ultime d’un tandem de frères, l’un au scénario, l’autre au dessin. L’illustration est plutôt réussie, avec ses visages en trognes, ses décors fouillés et ses planches monochromes. Quant à l’histoire, ses collaborateurs le disent en conclusion au commissaire : «  Nous-mêmes ne comprenons pas ce qui est vraiment arrivé, alors… » Le lecteur pas davantage, promené dans les méandres de cette intrigue aux multiples personnages, aux dialogues bavards et superflus, à la narration elliptique, au découpage confus et la fin en queue de poisson.