Les cinq et une nuits de Shahrazède.

DJEBEL Mourad

Dans l’Algérie perturbée d’aujourd’hui, Loundja, fille d’un ancien combattant (amèrement déçu) de la guerre d’indépendance, est enseignante. Elle s’est éprise d’un de ses anciens élèves. Attachée à la vie, tournée vers l’avenir malgré la situation désespérante de son pays, elle porte à bout de bras son jeune amant qui se complaît dans le sarcasme et le mal de vivre. Elle s’efforce de le soutenir par des ébats amoureux et des contes nocturnes.

 

Placé sous le signe d’Éros et Thanatos, émaillé de poèmes arabes, ce roman brasse le passé, le présent, le futur, emmêlés de mythes et de métaphores. Il veut exprimer beaucoup de choses, souvent intéressantes, mais dans un style verbeux, nébuleux, fastidieux, abusant de répétitions obsédantes. L’auteur désigne ses deux protagonistes par les noms de ceux des Mille et Une nuits, mais le lecteur se sent aux antipodes des récits enchanteurs du chef-d’oeuvre de la littérature arabe, dont le titre est ici prétentieusement détourné.