L’Ébouriffée

VIGNAL Hélène, POLLET Clémence

Une voie de chemin de fer et un minuscule train rouge à vapeur traversent la campagne et une forêt d’arbres étranges. Certains ont bien une forme de chignon, mais sans plus. Sur leurs branches, des filles oiseaux ouvrent grand leur bec pour échanger des « blablas ». Le train poursuit son chemin et sur son passage surgissent des boulangeries, des fruits, des objets hétéroclites, un tapis de prière, un ongle cassé… L’énigme est posée dès le début : où nous emmène donc ce train, en bateau ? La solution arrive en dernière page, avec l’image d’un garçon qui joue au train devant une grande soeur à la chevelure ébouriffée. 

Toutes les énumérations rencontrées sont donc les images qui viennent à l’esprit de l’enfant quand il fait mentalement le portrait de sa soeur. Cette promenade ferroviaire et ce défilé déroutant sont  surtout prétexte à un exercice graphique, jeu de formes, de spirales, de roues mécaniques, de constructions bizarres, d’enchevêtrements de routes et de rails. Graphisme original et intéressant, mais toute bonne histoire a un scénario et celui-ci est difficile à démêler !