Le venin de la mélancolie.

TILLINAC Denis

Dans Chirac, le Gaulois (NB juillet 2002), Denis Tillinac tentait d’éclairer « la personnalité complexe et secrète » de son ami de trente ans. Ami dont il confirme ici, pleinement préservées, les qualités essentielles. Passionné de politique, quoique simple observateur, il expose ses convictions personnelles de droite sans complexe mais non sans nuances. Sa fréquentation de proches du pouvoir, ses nombreux voyages à l’étranger ont enrichi sa réflexion. Selon lui, la droite française manque de courage pour défendre ses propres idées devant l’opinion publique influencée par des médias irréalistes. Ceux-ci, comme l’intelligentsia, restent attachés à une idéologie de gauche périmée. Serait-ce la cause de cette « mélancolie » française nostalgique des nobles valeurs d’antan alors qu’il conviendrait de rechercher et d’inventer, en accord avec d’autres grandes démocraties comme les États-Unis, un avenir mondial meilleur ?

 

Le ton familier, l’écriture alerte, imagée, ponctuée d’excellentes formules frappantes, sont à l’opposé de la langue de bois. Ce que pourrait apprécier le lecteur ne partageant pas les opinions de Denis Tillinac.