Le tableau volé

ASPE Pieter

À Bruges, un jeune homosexuel est retrouvé en piteux état dans un jardin. La piste d’une agression homophobe semble s’imposer, mais on retrouve dans la sacoche de son vélo les plans et les codes de sécurité des musées de la ville. Au même moment va débuter une grande exposition avec, comme oeuvre majeure, le Guernica, de Picasso. Le tableau serait-il menacé ? Alors que le blessé est achevé sur son lit d’hôpital, le commissaire Van In et son acolyte, l’inspecteur Versavel, se plongent dans une enquête plus complexe que prévu.

 

Tout le sel de cette énigme policière à la trame classique vient du personnage de l’infatigable héros récurrent (La mort à marée basse, NB février 2011), commissaire aux petits vices irrépressibles : boire, fumer, bien manger, admirer les jolies femmes – bien qu’il soit désormais marié et père de famille ! Les relations qu’il entretient avec son second, entre affection et piques, et avec sa femme – très commodément juge d’instruction – ajoutent des touches d’humour et de décontraction à une enquête compliquée dont les tenants et aboutissants sont dévoilés progressivement, donnant au lecteur une longueur d’avance sur les policiers. Une mécanique bien rodée.