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À Tokyo, au vingt- troisième étage d’un gratte-ciel, une petite fille travaille sur son tatami. Pour la première fois, et sans explication, ses parents ont renoncé à partir en vacances pour la fête des morts. L’enfant entend ses parents discuter, sent qu’on lui cache quelque chose, puis s’endort dans la moiteur de la nuit. Quand elle se réveille, elle s’aperçoit que ses parents sont absents et que son petit chien s’est sauvé : l’aventure commence dans un immeuble et un quartier déserts, où les seules personnes croisées portent des masques.
« Découvrir la vie d’un enfant d’ailleurs à travers une journée ou un événement particulier », tel est l’objectif de cette nouvelle collection. L’escapade nocturne d’Hinako est un rêve prémonitoire qui voit défiler des personnages traditionnels. Si le concept est raffiné et séduisant sur le plan graphique – beau papier décliné en teintes nuancées, motifs décoratifs de tissus japonais en bordure des textes, photographies qui créent une ambiance – l’histoire fabriquée est difficile à suivre et le rapport texte/image est parfois en décalage. Les mots japonais utiles à la compréhension, expliqués en fin d’ouvrage seulement, créent un handicap de plus.