Le plus beau reste à venir

CLÉMENT Hélène

En 1996, Michel Verdier est nommé professeur d’histoire au lycée Picasso, près de Paris. Raphaël, seize ans, son fils et élève, y noue, parmi des relations nombreuses, quatre indéfectibles amitiés qui vont jouer un rôle primordial dans sa vie. Ces jeunes gens construisent, au cours de leur adolescence rêveuse, violente et amoureuse, des projets élaborés dans un lieu mythique et mémoriel : une grange léguée par Michel. Dispersés après le bac, ils se retrouvent en 2010, terrassés par le chagrin, lors des obsèques de Michel et envisagent ensemble un avenir solide.    Sur le thème de l’amitié, l’auteur élabore un premier roman très affectif. À la première personne, par d’incessants retours en arrière, le narrateur et héros de ces aventures adolescentes jette un regard sensible sur son cheminement personnel, inscrit dans le souci de l’autre et dominé par l’amour filial. Ces beaux sentiments s’expriment dans des dialogues permanents, groupés dans des thèmes musicaux, qui donnent le ton du récit : Accords, Harmonie, Fausses notes, Rythmes, Choeurs, Échos. Cependant, l’écriture banale, sans relief, et la longueur du texte, à la fin interminable, affadissent ce roman sympathique, décalé, empreint d’un optimisme mélancolique. (A.C. et B.Bo.)