Le photographe (Wonderball ; 4)

DUVAL Fred, PÉCAU Jean-Pierre, WILSON Colin

Los Angeles, 1983. Alan Smithee, « le photographe », s’apprĂȘte Ă  filmer une torture jusqu’à la mort pour ses « clients ». C’est justement Ă  lui que pense l’inspecteur Spadaccini dans la quĂȘte de sa propre identitĂ©. Il recherche une photo que devrait possĂ©der son ex-femme, Cookie. Chez elle, il rencontre son « ange gardien » avec qui il part « interroger » le photographe, lui aussi un ancien des orphelinats de Sainte-Rose. Mais il n’est pas le seul Ă  s’inquiĂ©ter des activitĂ©s du photographe. Le « collĂšge invisible », prĂȘt Ă  disparaĂźtre des États-Unis, veut faire un dernier grand mĂ©nage
   Ce quatriĂšme et avant-dernier album des aventures de l’inspecteur Spadaccini, dit Wonderball, se passe toujours dans une ambiance aussi sombre qu’oppressante. Qui est-il vraiment ? Quelle est son histoire ? D’oĂč vient-il rĂ©ellement ? Le lecteur ne peut que penser Ă  Jason Bourne ou Ă  XIII, mais dans un cadre encore plus stressant, encore plus violent. Le dessin trĂšs sombre de Colin Wilson et son trait appuyĂ© rajoute Ă  l’atmosphĂšre de violence et de cruautĂ© de ce thriller bien construit, incontestablement prenant et finalement assez rĂ©ussi. (C.D. et D.L.)