Le miroir divin (Tomoë ; 2)

MANINI Jack, TIEKO

Tomoë est devenue une jeune femme experte dans le maniement de ses armes : le sabre, qui lui permet de se défaire de cinq samouraïs en un seul combat, et ses pouvoirs magiques sur l’eau qu’elle manipule brillamment. Elle a été mariée de force au pirate Yoshinaka qu’elle exècre, tandis qu’elle ne rêve que d’Oda, son fils. Le pirate a l’ambition de prendre la place de l’empereur de Kyoto en profitant du différend entre deux des sujets du Shogun, Yamana et Hosokawa, habités de la même ambition et prêts à en découdre, chacun aidé de 80 000 hommes en armes. Grâce aux capacités surnaturelles de Tomoë, le pirate parvient à accéder au trône, mais ce sera pour lui la fin du voyage…  Si l’histoire est parfois confuse et le scénario quelque peu capillotracté, le dessin transporte vers un Japon d’antan réaliste. Les portraits sont précis et offrent des expressions pleines de vie. Les décors et paysages rappellent ces estampes anciennes avec une multitude de détails que l’on voit dans les musées. Quant aux scènes d’action, parfois épiques, elles débordent de vitalité et de réalisme. On court, on galope, les sabres jaillissent des fourreaux, les têtes tombent, le sang jaillit, et bien sûr, Tomoë finit toujours par vaincre. (Y.H. et H.T.)