Le bon coupable

JOB Armel

RĂ©gion de LiĂšge, 1960. Hector boude dans son atelier de mĂ©canique pendant qu’Alma fait rĂ©pĂ©ter un de ses Ă©lĂšves. Ils se sont disputĂ©s, et Alma finit par envoyer leur fille Clara le chercher. En traversant la rue, elle est renversĂ©e par une voiture ; une voisine la retrouve morte. Carlo, un buveur dĂ©bonnaire, passait justement Ă  ce moment lĂ . Quelque peu imbibĂ©, il Ă©tait sorti de la route. Son passĂ© et cette coĂŻncidence en font un coupable idĂ©al, mais l’est-il pour autant ? MalgrĂ© l’absence de preuves, le juge, soutenu par le procureur gĂ©nĂ©ral du roi, en est convaincu
 AprĂšs Loin des mosquĂ©es (NB mai 2012), Armel Job poursuit ses Ă©tudes de moeurs dont il analyse finement les petitesses. Dans ce nouvel opus, il dĂ©cortique les notions de justice, de culpabilitĂ© et de conscience. Il y a le « bon » coupable, et le vrai, presque caricatural. Mais le rĂ©cit, nourri des histoires intimes de chacun, Ă©chappe Ă  une logique par trop binaire en dĂ©signant tous ceux qui, pour de bonnes ou de mauvaises raisons, ont rendu le drame et l’erreur judiciaire inĂ©vitables.