L’aube appartient aux pies

Et les fleurs aux pucerons, les pucerons aux coccinelles, les couleurs à l’automne… Sur un rythme de Haïkus, s’égrènent des instantanés saisis au coeur de la vie, celle de la nature– insectes ou animaux, arbres ou montagnes —  ou celle des hommes. Jeux et émotions suggérés, les illustrations emmènent le regard bien au-delà des mots, collages en surimpression de photos du passé, silhouettes à la gouache, gravures animalières, comme un méli-mélo presque désuet d’évocations intemporelles. Une composition remarquable, qui incite à remonter toujours plus loin dans ses souvenirs et comprendre que le monde n’appartient à personne… Un livre précieux. (M.T.)