L’arrivée.

DOAN Kim

Moribond, un homme traverse les continents à la recherche de sa fille, abandonnée voilà trente ans ; sa naissance a coûté la vie à sa mère. Touffe par touffe, il perd ses cheveux, ses joues sont flasques, ses jambes vacillent. En même temps qu’à cette progressive dégradation de son corps on assiste à une succession de démarches qu’il abandonne au moment où elles vont aboutir.

 

Le récit est très détaillé, le style descriptif, comme pour souligner la lenteur des gestes du malade avec, de même que dans Sur place (N.B. déc. 2003) beaucoup de “sur place”. Le dénouement sinistre de cette histoire sinistre ne contribue pas à ragaillardir le lecteur.