Daniel est metteur en scène, mais les représentations ne suscitent pas l’enthousiasme du public. Sa vie de ménage avec sa femme Marie-Ange est un peu décevante elle aussi. Et puis ce cher homme pèse cent dix-neuf kilos, et ça le tourmente beaucoup. Au hasard d’une grande pluie – un petit coin de parapluie –, il rencontre la troublante Sabine. Idylle passionnée. Amours à Capri. Mais sans lendemain. Il se trouve que Sabine est de famille allemande, comme Luise, la mère de Daniel. C’est l’occasion de réfléchir sur les difficultés des rapports familiaux entre Français et Allemands. Cet aspect ainsi que la description assez touchante du personnage de la vieille Luise peuvent donner un certain attrait à ce roman des bonheurs fugaces.
L’angoisse du bonheur.
BOURGEAT François