L’ange blanc. (Angie ; 1.)

RODOLPHE, COSSU Antoine

Niels est adolescent et connaît les affres de cet âge : l’attirance sexuelle, la rigidité de parents religieux, le frère jumeau toujours présent qui « vous cherche ». Dans ce petit village au bord la mer, il n’est lui-même qu’avec Peppo, l’horloger. Une jeune artiste peintre installe son atelier dans la villa proche et Niels rôde autour d’elle sous l’oeil d’un étrange colporteur à la longue pèlerine qui porte le mauvais sort, disent les bonnes femmes du village. Niels séduit la jeune femme, pour la plus grande jalousie de son frère, du moins le croit-il dans sa pauvre tête en fait bien fragile…

Ce drame de l’adolescence, exposé dans un graphisme au trait souligné, aux aplats de noir et aux couleurs très encrées, se laisse lire sans déplaisir mais sans véritable émotion. On imagine mal une suite à ce qui semble être une histoire complète, l’intrigue semblant parfaitement dénouée à la dernière page.