La vérité nue

JAMES

En quatre cases James nous dresse un tableau bien troussé de chroniques dans le cadre familial, dans la relation de couple, dans la vie sociale, dans le monde de l’entreprise. On pourrait penser que ces sujets ont été tellement abordés qu’il n’y rien de plus à en dire, c’est sans compter sur l’humour constant dans cette BD qui va de la tendresse au cynisme en passant par l’ironie et le décapant. Observateur attentif et perspicace de nos postures, travers, attitudes, comportements et du monde tel qu’il va, James accentue la dérision de l’ensemble en prêtant aux corps humains une tête animale dont le choix fait mouche.

James nous démontre encore une fois un vrai talent de chroniqueur et de dessinateur, son dessin mélange de réalisme et de surréalisme (têtes d’animaux) est d’une grande élégance et d’une justesse dans les attitudes qui appuie et renforce son propos. Pas d’effet de manche superflu ni de pensée cuite et recuite, plutôt une pensée libre et féconde.

(PD-MT)