La Servante noire

MULLER Martine Marie

Quelle stupeur pour TancrĂšde, fils cadet et bossu de la famille Miromesnil, lorsqu’il dĂ©couvre au fond des bois, au cours d’une promenade, une pauvre petite fille noire, affamĂ©e et Ă©puisĂ©e. La marquise, sa mĂšre, la recueille, la prĂ©nomme Sophie et la prend pour servante. Se reconnaissant “diffĂ©rents” – l’un bossu et l’autre noire – les deux enfants s’aiment immĂ©diatement, et pour toujours. Mais un beau et vigoureux paysan tombe amoureux de Sophie… TancrĂšde se sacrifie, prend la dĂ©fense des petites gens et se rebelle contre les impĂŽts royaux. Que va devenir son bel amour ?…

 

Pour ce troisiĂšme et dernier volet de La trilogie des servantes (cf. Mademoiselle des Palissages, NB juin 2010), Martine Marie Muller s’inspire de la rĂ©volte des va-nu-pieds qui eut lieu en juillet 1639 Ă  Rouen, mais situe les Ă©vĂ©nements un siĂšcle plus tard, trente ans avant la RĂ©volution. Dans un roman plein de rebondissements, l’ambiance de l’époque, ses combats, la marche vers l’égalitĂ© des classes sociales et des personnes sont Ă©voquĂ©s avec brio. Les personnages, leurs sentiments, la campagne normande, ses paysans et son aristocratie sont bien campĂ©s, dans un style imagĂ© et plaisant.