C’est en tant quâhumaniste et homme de science que le professeur Bernard DebrĂ©, cĂ©lĂšbre urologue, s’exprime sur la bioĂ©thique et le futur de l’humanitĂ©. Rappelant que les positions philosophiques et religieuses ont beaucoup Ă©voluĂ© au cours des temps, faisant de saisissants parallĂšles entre science et mythes, il Ă©voque les dĂ©couvertes rĂ©centes sur l’ADN et leurs futures applications possibles. Il condamne l’eugĂ©nisme scientifique (dĂ©rivĂ© du darwinisme), le totalitaire et le sociĂ©tal. Mais il dĂ©fend un eugĂ©nisme individuel âde libertĂ©â â tendance qui devrait aller en s’accentuant â et vante les bienfaits du clonage thĂ©rapeutique, technique nouvelle de rĂ©paration d’organes Ă partir d’embryons sĂ©lectionnĂ©s. Il refuse catĂ©goriquement le clonage reproductif, une « injure faite Ă l’homme ».
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Dans ce plaidoyer, parfois un peu confus, Bernard DebrĂ© dĂ©fend ses convictions. Selon lui, de nouvelles lois sur la bioĂ©thique devraient permettre Ă qui le souhaite de profiter de toutes les avancĂ©es techniques et interdire les dĂ©rives. Lâhomo technicus restera-t-il sapiens ? Le dĂ©bat est ouvert…
