La reine du Yangzi (Shanghai Club ; 2)

BAUDOUIN Jacques

À la fin du XIXe siècle, depuis l’assassinat de son mari Charles, Olympe Esparnac a pris la direction de ses entreprises de navigation à Shanghai. Elle les développe si bien qu’on l’appelle « la reine du Yangzi », mais elle souffre de sa solitude jusqu’à sa rencontre avec un Américain. Ses deux enfants suivent des voies différentes : Louis se passionne pour le sort des ouvriers chinois; Laure tombe amoureuse d’un officier japonais qui l’utilise comme espionne. Olympe part pour Pékin et se retrouve prisonnière au siège des Légations. La Chine vit des heures difficiles avec la fin de l’Empire et les débuts de la République

 

Ce volume, suite de Shangaï Club (NB juillet 2011), est tout aussi passionnant. L’auteur connaît bien l’histoire de la Chine et en introduit quelques épisodes dans son roman où la petite histoire se mêle à la grande. C’est parfois un peu long, mais le lecteur s’attache à ces personnages très vivants, souvent pittoresques. Il en résulte un texte agréable à lire et souvent instructif.