La princesse aux doigts d’or

La fille de l’empereur de Chine, prénommée Première Lueur du Jour, a reçu à sa naissance le don de peindre les oiseaux de façon si parfaite que ces derniers prennent vie et s’envolent pour nicher sur les flancs d’un ancien volcan, cachette du monstre-fantôme Sabre de Sang. Pour se venger de tant de beauté, ce dernier jette un sort à la princesse afin qu’elle ne puisse plus tenir de pinceau… jusqu’au jour où un jeune poète amoureux se présente et décide de franchir la Montagne des Portes du Ciel afin de mettre fin au maléfice.  Voilà un très beau conte, facilement accessible, d’autant qu’il implique le jeune lecteur en l’interpellant parfois directement au fil du texte. Les illustrations de He Zhihong, peintures sur papier de riz, d’une grande poésie et sensibilité, sont en parfaite harmonie avec l’histoire à laquelle elles apportent un éclairage et une caution artistique et culturelle. (M.-T.D.)