La maison des oubliés

JAMES Peter

Dans les environs de Brighton, plusieurs familles se succèdent pour acheter et rénover un imposant manoir… Ollie, web designer en vogue et Caro, avocate à Brighton, ont une fille de douze ans, Jade. Ils arrivent, enthousiastes, dans cette belle maison du XVIIIe perchée en haut d’une colline. Jade, inquiète au début, se fait vite de nouveaux amis et s’habitue aux phénomènes étranges qui s’accumulent : une vieille dame en bleu passe à travers les murs, l’humidité suinte. Ollie a des visions, entend des voix, son ordinateur s’emballe…  Ce roman est indépendant du reste de l’oeuvre de Peter James (Lettres de chair, HdN avril 2017),  Roy Grace, son héros récurrent, n’y apparaît pas. Sans grande finesse, des événements sont distillés – de plus en plus angoissants et mystérieux – pour créer une ambiance lugubre qui tend à effacer la frontière entre vivants et morts. C’est du paranormal qui ne fait pas vraiment peur mais cherche à déstabiliser. Les situations rocambolesques, souvent prévisibles, n’arrivent pas à vraiment tenir en haleine. Même si elles se précisent de plus en plus, elles deviennent peu crédibles. Aussi bien le début que la chute de l’intrigue sont parodiques. À conseiller plutôt à un jeune public ? (V.A.)