La louve blanche

Réfugiée à Paris pour fuir la révolution bolchevique, une superbe jeune aristocrate de Saint-Pétersbourg rencontre un séduisant photographe prussien. Leur passion est intense mais Xenia, éprouvée par l’exil, veut garder la maîtrise de sa vie. Max, lui, rentre à Berlin où il fera bientôt partie d’un réseau anti-nazi. Pendant ce temps, la belle Russe, devenue un mannequin célèbre, s’aperçoit qu’elle attend un enfant et accepte la généreuse proposition de mariage d’un avocat parisien. Les routes des amants séparés se recroiseront au hasard de l’histoire mouvementée de leurs pays.

L’auteure de Livia Grandi ou le souffle du destin (NB août-septembre 2005) offre une fois encore une héroïne exceptionnelle tout en balayant les drames de l’entre-deux-guerres, de la révolution russe à la montée du nazisme, puis à la guerre. Ancrée dans un contexte historique très bien documenté et restitué, ce très bon roman aux tragiques rebondissements, où l’amour mène l’action, est si riche d’émotions, si attachant qu’on le quitte à regret.