La lettre perdue

HIRSCH Martin

Martin Hirsch prend appui sur les Ă©vĂ©nements qui ont marquĂ© sa vie : ses origines juives et son Ă©ducation protestante, des Ă©tudes brillantes, ses relations avec son pĂšre, la rencontre avec l’abbĂ© Pierre et la prĂ©sidence d’EmmaĂŒs, ses passages dans les cabinets ministĂ©riels, le RSA et enfin le Service civique. Les souvenirs lointains et proches, personnels et publics, le conduisent Ă  Ă©voquer ses multiples engagements : contre la pauvretĂ© bien sĂ»r, pour l’insertion des jeunes dans la vie active, pour l’Europe – Ă  laquelle il consacre un magnifique plaidoyer. Martin Hirsch (Pour en finir avec les conflits d’intĂ©rĂȘt, NB janvier 2011) montre dans ce beau livre, Ă  la fois autobiographie et essai, fait de courts chapitres, qu’il sait aussi ĂȘtre Ă©crivain avec notamment une plume facile, un style aĂ©rĂ©. Dans une sociĂ©tĂ© le plus souvent faite d’individualisme et de repli sur soi, il nous encourage Ă  dĂ©passer querelles et esprit partisan pour nous engager en faveur de causes supĂ©rieures. Une bouffĂ©e d’oxygĂšne dans un monde Ă©touffant.