La fille de l’air (Lady Spitfire ; 1)

En plein combat aérien, Laure repense à ses années de formation, son premier vol clandestin sans apprentissage, son père pilote, son baptême de l’air. Mais maintenant, la voilà seule femme française incorporée dans la RAF, et il ne s’agit plus de faire semblant. Les ennemis sont bien réels et les camarades peu enclins à l’indulgence.

L’héroïne sans peur vainc tous les obstacles grâce à une compétence inégalée et une force de caractère sans faille. Elle manoeuvre son avion d’une main de fer et obtient la reconnaissance de ses pairs. Ce thème classique est bien interprété dans un récit où passé et présent alternent en s’expliquant l’un l’autre. Le dessin de bonne facture, plutôt encré, adopte une rigidité en rapport avec le sérieux du sujet. La mise en teinte sans afféterie n’utilise qu’une palette restreinte de couleurs vives, tandis que les retours en arrière sont soulignés par des tons bistre. Les beaux dessins d’avions engagés dans des combats tournoyants impressionnent.