La femme qui pleure

LAZLO Viktor

« Je m’appelle Ida ». Une femme de quarante ans livre ses obsessions et ses fantasmes. MĂ©tisse, elle appartient Ă  plusieurs cultures (CaraĂŻbes). Quelque chose de dramatique a dĂ» se passer car elle est internĂ©e en hĂŽpital psychiatrique, sous haute surveillance et sous neuroleptiques. En courts chapitres elle Ă©voque sa vie, ses amours, ses rencontres, Port-au-Prince, chez sa grand-mĂšre paternelle. Ses blessures sont perceptibles parmi les bribes de souvenirs. Le journal de ses amours passionnĂ©es avec Adrien, mufle Ă©goĂŻste et pervers, est le centre de cette fiction.

 

Un bref roman bien Ă©crit, bien construit, qui Ă©voque de multiples pistes dans le labyrinthe d’une personnalitĂ©, Ă  travers les peurs, les doutes, les incertitudes. Plus intĂ©ressant dans son dĂ©roulement que dans sa conclusion, un peu hĂątive et incertaine, il est attachant et prenant, drĂŽle par moments, terrifiant parfois.