La boîte de Pandore

WERBER Bernard

René Tolédano, jeune professeur au lycée Johnny Hallyday, assiste à un spectacle d’hypnose avec sa collègue et amie, sur une péniche, La boîte de Pandore. L’hypnotiseuse, la superbe Opale, le choisit et lui fait ouvrir la porte de son inconscient jusqu’à redécouvrir dans sa mémoire profonde une de ses précédentes incarnations : un soldat de la Grande Guerre. René fuit la péniche à toutes jambes et tombe sur un skinhead armé qui veut le détrousser. S’ensuit une bagarre et l’un meurt…  

Fidèle à son habitude, Bernard Werber (Depuis l’au-delà, NB janvier-février 2018) émaille son roman de petites « histoires dans l’histoire », anecdotes érudites ou amusantes ayant trait à l’intrigue. Ses « héros » fétiches, dauphins et chats sont présents. Il se penche cette fois-ci sur le mythe de l’Atlantide. Si le procédé d’introspection personnelle dans les vies passées (le protagoniste en a cent onze…) est intéressant, l’auteur use de ficelles parfois élimées. Malgré un épilogue trop long et peu convaincant, certains personnages sont attachants. De plus, l’auteur rappelle que ce sont les survivants qui écrivent l’Histoire et que leur regard porté sur le passé n’est pas toujours exempt de partialité…  (S.L. et A.-M.D.)