Journal météorologique

AMETTE Jacques-Pierre

Il ne se passe rien ou presque rien dans ce petit port de pêche breton où le narrateur passe deux mois d’été en compagnie d’une jeune femme. Dans le voisinage : un ami, l’Écrivain, et un vieil homme grognon. La mer monte et descend, les nuages passent – jeux d’ombre et de lumière – il pleut souvent, les mouettes battent des ailes, des moucherons volettent, les fourmis s’activent, un verre en pyrex est resté sur la table du jardin…  De quelques souvenirs d’enfance ou de voyages, mais surtout de la banalité apparente des faits et des gestes, de la vie de tous les jours, de la vie tout court en somme, Jacques-Pierre Amette nous parle avec un talent rare, un vocabulaire d’une richesse et d’une diversité stupéfiantes et une sensibilité extrême qui font de ce journal un poème en prose. On notait déjà cette vibration de l’atmosphère dans Le Lac d’or (NB mars 2008).