Jimfish

HOPE Christopher

1984, Afrique du Sud. Recueilli sur le rivage, sans nom ni passĂ© ni couleur, affublĂ© du sobriquet de Jimfish, sous l’influence d’un mentor grand admirateur de l’Union soviĂ©tique, il vit de longues pĂ©rĂ©grinations au cours desquelles il assiste aux grands bouleversements qui, en dix ans, ont vu la chute de dictatures de tous bords avant de retourner dans une Afrique du Sud dĂ©livrĂ©e de l’Apartheid
    Candide des temps modernes, sorte de Forrest Gump, mĂȘlĂ© par hasard aux grands Ă©vĂ©nements de la fin du siĂšcle dernier, le hĂ©ros assiste stupĂ©fait et impuissant Ă  la chute du mur de Berlin, Ă  l’effondrement des rĂ©publiques dites dĂ©mocratiques du bloc communiste et Ă  celui des plus sanguinaires et effroyables tyrans africains et europĂ©ens. Faisant l’expĂ©rience de la violence et du cynisme, lui-mĂȘme parfois contaminĂ© par cette folie meurtriĂšre, il voit son rĂȘve d’un monde idĂ©al mis en piĂšces : le mal est partout. Christopher Hope (Les Amants de ma mĂšre, NB novembre 2007), journaliste sud-africain bien connu pour son esprit satirique, signe d’une plume faussement naĂŻve, trempĂ©e dans le venin, cette terrifiante fable Ă©pique, prĂ©texte pour lui Ă  dĂ©noncer toute forme de dictature et Ă  dĂ©livrer une morale inspirĂ©e du pacifisme et de la non-violence de Mandela. (E.A. et M.-N.P.)