Je veux qu’on m’aime

TIMMERS Leo

PerchĂ© sur un fil Ă©lectrique, un corbeau, tout noir, tout triste. Un peu plus loin, une mĂ©sange, une perruche et un pinson, tout colorĂ©s, tout gais qui bavardent ensemble. Le corbeau rĂȘve de leur parler, de les sĂ©duire mais ne rĂ©ussit qu’à les effrayer. Soudain il a une idĂ©e et part chercher des pots de peinture.

Sur le fil tendu d’un poteau tĂ©lĂ©graphique se joue un mini-drame animĂ©. L’illustrateur excelle Ă  exprimer, par le jeu des couleurs, par les positions des oiseaux, les battements d’ailes, les plumes qui volent, les yeux qui roulent, toute une gamme de sentiments. Du grand art. Le message, rester soi-mĂȘme, sera compris, mĂȘme si une sĂ©quence de l’histoire peut dĂ©router un instant.