Je dors parfois dans les arbres

VINCENSINI Paul, GALERON Henri

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Sur le thème des arbres, Vincensini joue sur l’humour, l’inattendu, il suppose, il donne à penser, à rêver, il suscite l’étonnement. Poèmes très courts de quatre lignes, percutants, mais certains s’allongent comme une histoire : Toujours et Jamais. Il faut aimer jouer avec les mots, qui s’en plaindrait ? Arbres-mains, arbres aux souliers, arbres édredons, arbres qui n’ont pas de souvenir de forêts, et aussi papillons-facteurs, abeilles aux bouteilles, crapauds-pâquerettes, suggestions dans lesquelles Henri Galeron est à l’aise dans sa veine surréaliste. Le noir et blanc convient, dans un beau papier recyclé, épais, et la belle facture de la collection.