Il m’appelait Pikolo : un compagnon de Primo Levi raconte

SAMUEL Jean, DREYFUS Jean-Marc

& &

 

Issu d’une famille traditionnelle de pharmaciens juifs alsaciens, Jean Samuel est dĂ©portĂ© en avril 1944 Ă  Auschwitz. Primo Levi, son compagnon de malheur qui l’a surnommĂ© Pikolo car il est l’homme Ă  tout faire du Kapo, l’a mis en scĂšne dans cet Enfer qu’il a dĂ©crit plus tard dans son oeuvre magistrale : Si c’est un homme. AprĂšs la guerre, les deux amis entament une correspondance cherchant Ă  confronter leurs souvenirs.

 

Jean-Marc Dreyfus prĂȘte sa plume pour faire le rĂ©cit de cette vie ordinaire qui a connu l’horrible parenthĂšse de la dĂ©portation. On sent une telle pudeur Ă  dĂ©voiler cette amitiĂ© au milieu de l’horreur, qu’il a fallu Ă  Jean Samuel soixante ans et la mort de son ami pour la rendre publique. Ce livre d’une simplicitĂ© touchante, illustrĂ© de photos, ajoute un tĂ©moignage supplĂ©mentaire au devoir de mĂ©moire de la Shoah.