Tout jeune dĂ©jĂ , Ayrton guettait la pluie pour sortir son kart. Sa virtuositĂ© sur terrain mouillĂ© lui vaut une place de second, derriĂšre Prost, Ă son premier engagement, en 1984, dans le Grand prix de Monaco qu’il gagnera ensuite six fois. En 1991, au BrĂ©sil, il se souvient de ses enthousiasmes de gamin lors de la premiĂšre Ă©dition en 1973. MalgrĂ© une boĂźte rĂ©calcitrante et luttant contre l’Ă©puisement, il gagne cette Ă©preuve, comme tous les championnats qu’il courra. Pour les grands prix, il alterne les victoires avec Prost. En 1993, au Japon, un incident le force Ă s’arrĂȘter. Il repart en 13e position et remonte tous ses concurrents : il sera champion du monde. Pourtant dĂšs l’annĂ©e suivante, ce sera l’accident fatal.
Les images spectaculaires de courses dominent un rĂ©cit qui entre dans le dĂ©tail de quelques-unes d’entre elles, en exaltant la trempe et la compĂ©tence du hĂ©ros. Quelques retours sur son enfance Ă©clairent un peu le personnage, mais on ne saura rien de ce que peut ĂȘtre sa vie en dehors de la formule 1. Les engins, dessinĂ©s avec grand soin Ă la maniĂšre de Michel Vaillant, sont parfois plus expressifs que les personnages.