Chaque nuit, Lyllia rêve d’un homme étrange qui lui parle d’« harmonie ». Elle se confie à son père qui lui conseille d’aller en Inde où il vient de passer dix ans. À Bénarès, la jeune femme découvre un pays fascinant et inquiétant, la plus pure spiritualité côtoyant la magie noire. Poursuivie par un gourou maléfique, elle fuit à Jérusalem. Trouvera-t-elle sa voie ?
L’analyse du mysticisme et des pratiques hindoues est très précise, très documentée, au risque, cependant, de dérouter par un vocabulaire compliqué. L’aventure intérieure de l’héroïne reste floue et l’épisode de la manipulation mentale dénature l’image d’une Inde profondément religieuse. Quant à la course-poursuite à Jérusalem, elle est uniquement le prétexte à des descriptions du milieu juif traditionnel qui restent extérieures au récit. Le style sans relief, déjà souligné dans Pourquoi pas le silence (NB octobre 2008) ne semble pas avoir gagné en originalité. Un sujet qui méritait mieux.