En finit-on jamais d’aimer ceux que l’on aime

MORICONI Martine

Les copains d’abord, les copains d’alors, les copains de toujours traversent ce roman autour de Pauline et Guillaume
 Depuis les annĂ©es quatre-vingt, dans leur adolescence insouciante jusqu’à nos jours, les couples se sont faits, dĂ©faits, refaits, ont survĂ©cu aux intermittences du coeur et font le bilan de leur cinquantaine sur fond de ratage, de recomposition affective, de deuil et d’une fidĂšle complicitĂ©. Pauline et Guillaume se retrouvent et dĂ©clinent le verbe aimer Ă  la forme interrogative tandis que leur groupe se recadre.

 

Sur un sujet bien banal : l’amitiĂ©, l’auteur compare les projets enthousiastes de jeunes gens Ă  la rĂ©alitĂ© de leur vie d’adultes lucides mais non dĂ©sespĂ©rĂ©s. Des retours en arriĂšre, Ă©crits en italique, illustrent le passĂ© de chacun, et essaient d’expliciter la situation actuelle. Une Ă©criture sans relief exalte la solidaritĂ© amicale et on entend, dans ce premier roman sympathique et insignifiant, la petite musique de la nostalgie et des Ă©mois amoureux.