Alain Lévêque rêve d’une humanité forgée à l’épreuve des puissances élémentaires. Il l’imagine chez les Amérindiens : immergés dans la nature, dans un rapport d’égal à égal, ils pratiquent solidarité et partage des ressources naturelles.
L’auteur a vécu enfant au Canada cette étreinte avec le cosmos ; il la recherche maintenant dans les images et notamment ici dans une aquarelle représentant un vieux guide caressant un arbre près d’être abattu qui semble murmurer « assez de massacre ». Le mythe du pays-mère fait écho à l’homme moderne inquiet du pillage des richesses planétaires. Méditations poétiques quelque peu obscures.