Divine Albertine

DAVENIER Christine

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Albertine la poule n’a qu’une idĂ©e en tĂȘte : plaire Ă  LĂ©on le cochon ! Elle glane tout autour d’elle des conseils avisĂ©s pour le sĂ©duire : Ă  Mistinguette la brebis, elle demande l’adresse de son coiffeur ; Ă  GĂ©rard le paon celle de son coloriste, etc. Tandis que LĂ©on le cochon lui rĂ©pĂšte : « Pour moi, tu seras toujours la plus belle ! »,  Albertine s’entĂȘte Ă  vouloir changer son apparence. Vient l’anniversaire de LĂ©on, qui l’invite Ă  une super-mega partie de boue. La grande coquette refuse, Ă©videmment. 

En trÚs gros plans, sur le fond blanc des doubles pages, la poule et le cochon rivalisent de présence : mimiques irrésistibles, couleurs éclatantes. La futilité de la séductrice et la bonhomie du cochon font écho au texte court, efficace. Une jubilation totale.