Dieu avec esprit : réponse à Michel Onfray.

FERNANDEZ Irène

Irène Fernandez, philosophe et théologienne, se donne la peine de réfuter les allégations du Traité d’athéologie : physique de la métaphysique de Michel Onfray (N.B. avr. 2005) d’une substance intellectuelle pourtant fort mince, parce qu’elle ne peut laisser des violences diffamatoires blessantes pour l’honneur des croyants ; elle craint également que ses nombreux lecteurs ne se laissent abuser par ses affirmations aussi nombreuses qu’infondées. Contre les monothéismes (le catholicisme principalement, sa cible préférée), Michel Onfray brandit trois chefs principaux d’accusation : mus par une “pulsion de mort”, “une haine générale de la vie”, ils ont répandu des flots de sang, propagé l’obscurantisme, édifié une morale mortifère stigmatisant femme et plaisir. Cependant, déchaîner sa rage contre le phénomène religieux qu’il comprend mal, ne prouve pas l’inexistence de Dieu. Michel Onfray ne recule devant aucune incohérence telle que fonder une éthique post-chrétienne, solaire et hédoniste.

 

À l’inanité de ces attaques exorbitantes, de ces postulats erronés, de ces généralisations simplistes et de ces clichés passéistes, Irène Fernandez objecte, parfois avec humour, une argumentation nuancée, riche, étayée sur faits et documents.