Dernier été à Mayfair

RÉVAY Theresa

Londres, 1911, fin de la Belle Époque. Les bals de la “season” sont plus fastueux que jamais. Mais les temps changent : certains des enfants de la très aristocratique famille Rotherfield n’échappent pas aux sirènes de la modernité ambiante. Evangeline milite avec les suffragettes, Edward se grise d’aviation et prend des risques en affaires tandis que les deux autres, plus conventionnels, perpétuent la tradition. Mais déjà s’annoncent les nuages de la guerre qui les emporte dans son tourbillon de malheurs, d’amours fragiles, de rencontres. Une famille française entre en scène.

 

Bien écrite, prenante, cette saga familiale captive du début à la fin. Toujours très bien documentée, Theresa Révay (La louve blanche, NB juin 2008) a l’art de reconstituer de façon très vivante et avec souffle l’atmosphère – très “british” – de l’époque dans laquelle elle immerge ses personnages (1911 à 1918). Très humains avec leurs excès, leurs peurs, leur courage, leurs faiblesses, ils sont crédibles et bien campés et font revisiter de façon très romanesque une période fertile en événements, drames, bouleversements, inventions… Voilà un bon gros roman de détente comme on les aime !